mardi 31 mars 2009

Lisez l'article de Roy Saunderson publié dans le Boston Herald

Mon ami et collègue Roy Saunderson de l’Institut de gestion de la reconnaissance a écrit un article d’opinion fort intéressant dans le Boston Herald sur le TARP Taxpayer Protection and Corporate Responsibility Act du Sénateur John Kerry.

Cliquez ici afin de lire son article et laissez moi savoir ce que vous pensez !

lundi 30 mars 2009

Encore plus de "Merci, Mais Non Merci"

vendredi 27 mars 2009

Un peu d'aide de vos amis

Tel que mentionné dans mon billet précédent, le réseau d'engagement des employés de David Zinger s'avère idéal pour apprendre sur l'engagement des employés .

David a créé ce réseau le 26 janvier 2008 et après un an, on compte plus de 750 membres provenant du monde entier. Au cours des derniers mois, il y a eu plusieurs billets sur la reconnaissance des employés ce qui est tout à fait logique lorsqu'on pense à quel point la reconnaissance est importante pour l'engagement. Par la suite, un groupe de discussion sur la reconnaissance des employés s'est formé.

J'encourage tous ceux qui sont intéressés et passionnés par la reconnaissance des employés à s'y joindre.

Nous devrions egalement faire une ovation virtuelle à David Zinger pour avoir créé ce réseau et nous offrir ce forum pour partager nos points de vue !

mardi 24 mars 2009

Primes de fidélisation en comptant AIG

Il y a plusieurs leçons à tirer des primes versées aux employés d'AIG.

Voici l'histoire… la compagnie AIG fut sauvée de la faillite en recevant 170 milliards de dollars du gouvernement fédéral. À ce jour, 73 employés ont reçu des primes de plus de 1 million chacun. Une personne a reçu 6,4 millions de dollars. Sept autres employés ont reçu plus de 4 millions chacun ! Selon le procureur général de New York, 11 de ces employés ne travaillent plus pour la compagnie ! Et la compagnie veut en donner davantage... pour un total de 165 millions de dollars !

La compagnie a invoqué plusieurs raisons pour expliquer l'attribution de ces primes.

Ils devaient garder les hauts dirigeants de talent. La compagnie avait des obligations contractuelles antérieures qu'elle ne pouvait résilier. Ces gens sont responsables des dérives commerciales complexes et on a besoin d'eux pour démêler ces imbroglios.

Ces versements sont appelés 'primes de maintien en poste'. Selon moi il s'agit de 'maintien fou' ! Cependant, ils fournissent d'excellentes leçons relatives aux affaires et à la reconnaissance !

Premièrement épargnez moi l'argument de la conservation de talent ! Ces gens sont des perdants et devraient être congédiés. Ça me rappelle l'histoire du joueur étoile d'une équipe de baseball perdante qui avait demandé plus d'argent et à qui le directeur avait répondu "Nous avons fini les derniers avec toi. Nous pouvons finir les derniers sans toi !"

Deuxièmement, si AIG n'avait pas reçu d'argent pour éviter la faillite, ces primes n'auraient jamais été versées. La compagnie aurait fait faillite. Le gouvernement devrait établir des conditions strictes avant de verser des fonds pour venir en aide aux entreprises.

Troisièmement, dire que ce sont les seuls à pouvoir régler ces imbroglios est une affirmation spécieuse qui nous met à la merci d'une bande d'incompétents. Une des leçons apprises dans le cadre de la gestion de Rideau est qu'il n'y a personne d'irremplaçable ! AIG aurait avantage à trouver quelqu'un qui a une conscience pour travailler en leur nom.

Ces paiements ne sont que cupidité et arrogance. Cupidité pour avoir plus d'argent et arrogance pour penser que le monde ne se soucierait de rien.

Le fait de dire qu'il s'agit de 'Primes de maintien en poste' est particulièrement insultant pour nous qui travaillons dans le domaine de la reconnaissance et des récompenses.

Nous travaillons sérieusement à la mise en oeuvre de programmes de reconnaissance qui permettent de maintenir les employés en poste. N'importe quel véritable professionnel de la reconnaissance vous dira que le fait d'offrir uniquement de l'argent comptant n'est pas un outil de fidélisation efficace. Ça créé des employés mercenaires. Des gens qui sont là uniquement pour l'argent. Des personnes qui n'ont pas de loyauté envers la compagnie ni les clients qu'ils servent.

AIG a prouvé mon point. Parmi les 73 personnes qui ont reçu des primes de maintien en poste, 11 ont déjà quitté la compagnie !

AIG a maintenant besoin "d'employés patriotes.”

Des personnes qui dépassent les attentes.

Des personnes qui ont une conscience et qui ont leur travail à coeur.

Des personnes qui ont les clients à coeur.

lundi 23 mars 2009

Encore plus d'aide de vos amis !

Les lecteurs intéressés à en apprendre davantage sur les stratégies et tactiques d'engagement devraient se joindre au réseau sur l'engagement des employés de David Zinger à l'adresse suivante: http://employeeengagement.ning.com

Le réseau compte plus de 600 membres et s'avère une excellente source d'information.

Voici quelques groupes de discussion que vous pouvez joindre :
  • Outils des gestionnaires pour l'engagement des employés
  • Recherche sur l'engagement des employés
  • Auteurs de textes sur l'engagement des employés
  • Livres sur l'engagement
  • Films sur l'engagement
  • Citations sur l'engagement
Il y a aussi des groupes régionaux si ça vous intéresse.

Il y a même un groupe de yogis dont les membres s'intéressent aux effets de la méditation et du yoga sur la performance et l'engagement des employés !

J'ai joint le réseau cette année et j'ai beaucoup aimé suivre les différentes discussions. Nous devrions rendre hommage à David Zinger pour avoir mis tout ça sur pied !

lundi 16 mars 2009

SUPER OFFRE de la RPI

Je siège au Conseil des directeurs de la Recognition Professionals International et c’est avec grand plaisir que je vous fais part d’une promotion des plus excitantes !

Nous avons plusieurs activités intéressantes prévues lors de la conférence de la RPI qui se déroulera à Naples en Floride du 3 au 6 mai. Cette conférence sera l’occasion d’aller chercher des outils et techniques que vous pourrez utiliser au travail en cette période économique morose. Je vous invite à vous inscrire et à profiter des nombreux avantages économiques suivants :
  • Inscrivez-vous à la conférence dès maintenant et ne payez que 575 $ soit le tarif pour les membres.
  • Profitez du prix réduit pour les chambres offertes à seulement 179 $ par nuit (sans frais d’hôtel de 20 $)
  • Obtenez une chambre pour une nuit gratuitement au Naples Grande (excluant les taxes) lorsque vous vous inscrivez au cours CRP sur le site et à la conférence.
  • Achetez un kiosque d’exposition à la conférence et obtenez une chambre gratuitement au Naples Grande (excluant les taxes) !
De plus, la RPI offre des cours en ligne pour la certification RPI. Vous pouvez maintenant prendre le cours CRP I en ligne en payant le même tarif que les membres soit 450 $ (jusqu’au 15 avril) et le terminer à la conférence 2009. Pour obtenir de plus amples informations CLIQUEZ ICI.

jeudi 12 mars 2009

Le plus puissant outil de reconnaissance au monde

Le sondage World at Work’s Trends in Employee Recognition 2008 a révélé que près de 90 % des compagnies d’Amérique du Nord ont des programmes de reconnaissance. Selon une recherche effectuée par Gallup, seulement 35% des gens ayant répondu au sondage ont affirmé avoir reçu de la reconnaissance pour leur bon travail au cours de la dernière année. Comment expliquer cet écart ?

Je pense que la plupart des compagnies mettent trop l’accent sur les récompenses et très peu sur la reconnaissance concrète.

J’habite à Montréal, une merveilleuse ville multiculturelle et multilingue (où on mange bien aussi !). Notre journal local, The Gazette, mène présentement une campagne publicitaire afin d’augmenter son lectorat. Leur page de publicité est blanche et on peut y lire ce simple slogan ‘Words Matter‘ (les mots comptent).

Je suis entièrement d’accord...spécialement en matière de reconnaissance. Les mots sont les plus puissants outils de reconnaissance au monde. S’ils sont exprimés sincèrement, ils peuvent nous inspirer et nous mener encore plus loin.

À mon avis, il ne s’agit pas de ce que vous donnez mais de comment vous le donnez ! Et les mots jouent un rôle majeur dans la façon de donner !

lundi 9 mars 2009

Dépensons pour mettre fin à la récession

Il y a quelques semaines, j’ai participé à un déjeuner-causerie organisé par le Président d'une des plus grande banques du Canada.

Il a donné un aperçu de la crise économique et j’ai beaucoup appris.

Les États-Unis représentent environ 20 % du produit intérieur brut mondial (voir le World Factbook pour les États-Unis et le monde de la CIA) et les consommateurs américains représentent plus de 70 % de ce total. Ce qui signifie que les consommateurs américains représentent 14 % de l’économie mondiale.

Il racontait qu’autrefois ce sont les consommateurs qui avaient permis de mettre fin aux récessions mais que cette fois c’était différent. Les consommateurs ont un effet néfaste et les économistes pensent que le gouvernement et entreprises sont nos meilleurs espoirs pour mettre rapidement fin à cette crise majeure.

Les entreprises doivent recommencer à dépenser. Elles doivent dépenser de façon judicieuse... non pas en offrant des millions en primes à quelques élus mais pour des choses qui comptent.

Il y a quelques semaines, Wells Fargo mettait fin à tous ses programmes de reconnaissance et de récompense. L’entreprise désirait être politiquement correcte. Cependant, leur PDG déplorait l’abolition de ces programmes et commentait publiquement sur l’importance de la reconnaissance et des récompenses dans l’économie actuelle par le biais d’une lettre publiée dans les principaux journaux américains. (Cliquez ici pour lire la réponse de mon ami et collègue Roy Saunderson à la lettre de Wells Fargo.)

Je suis d’accord. Toute dépense d’argent pour la reconnaissance et les récompenses s’avère un investissement astucieux. Toutefois, je crois qu’il faut faire la différence entre les récompenses et la reconnaissance. Les récompenses coûtent de l’argent... et si vous devez couper les coûts, réduisez vos dépenses pour les récompenses.

Par contre, la reconnaissance est gratuite. La seule chose que vous devez dépenser c’est du temps. N’arrêter jamais de dépenser du temps pour reconnaître votre effectif !

mercredi 4 mars 2009

Encore un peu de "Merci, mais non merci"

lundi 2 mars 2009

Coupez les salaires ~ Fidélisez

Les temps sont durs et il est difficile d'éviter les mauvaises nouvelles...on déplore des pertes d'emplois quotidiennement. Selon les statistiques du Bureau of Labor des États-Unis, au cours des 12 derniers mois, le nombre de chômeurs a augmenté de 4,1 millions et le taux de chômage de 2,7 % !

Un sondage Watson Wyatt effectué en octobre 2008 auprès d'environ 250 compagnies a révélé que 26 % des employeurs américains s'attendaient à faire des mises à pied au cours des 12 prochains mois. Les autres ont répondu qu'il y aurait un gel dans les embauches et une restructuration organisationnelle. Le sondage a aussi révélé que 12 % des entreprises gèleraient les salaires et 4 % les réduiraient.

Manifestement, lorsque les affaires vont mal, la façon la plus facile de réduire les coûts est de couper des postes. Je réalise toutefois que dans certains cas c'est inévitable. Lorsqu'il n'y a pas de vente, il devient difficile de justifier le maintien des emplois.

À mon avis, on ne devrait songer aux mises à pied qu'en tout dernier recours. Il faudrait tout faire pour conserver les emplois par le biais de gel et de réduction des salaires. C'est facile de mettre à pied les employés. C'est plus difficile de réduire les salaires.

Je parle par expérience...Rideau a affiché une croissance supérieure à 30 % au cours des dix dernières années. Notre plus gros défi au fil des ans fut d'équilibrer la croissance des revenus avec celle de l'infrastructure. Toute croissance de revenus sans infrastructure pour la supporter se traduit par une clientèle insatisfaite. Inversement, une trop grosse infrastructure se traduit par de faibles résultats financiers. Chez Rideau, nous avons décidé il y a longtemps de pencher en faveur d'une grosse infrastructure. Nous avons traversé des épreuves à deux reprises. Une fois dans les années 90 et l'autre en 2001. Lors de ces périodes difficiles nous avons rencontré les employés pour leur expliquer la situation. Nous avions alors deux options... réduire la main-d'oeuvre ou les salaires. À chaque fois nous avons réduit les salaires.

Bien qu'avec une telle opinion je fasse partie d'une minorité, plusieurs commencent à étudier cette option... Selon le London Times en ligne, 25,000 travailleurs de l'acierie Corus ont offert de réduire leur salaire de 10 % pour éviter la fermeture d'une usine qui embauchait 1 000 travailleurs. Les 4 000 employés de JCB, une autre compagnie, ont voté en faveur d'une réduction des heures de travail ce qui a permis de sauver 350 emplois. En décembre, le fabricant japonais d'automobiles Honda a coupé ses prévisions de profits pour l'exercice financier tout en annonçant que ses gestionnaires subiraient une réduction de salaire de 10 % à compter de janvier 2009 et qu'il n'y aurait pas de mise à pied pour les travailleurs à temps plein.

Je pense que ces compagnies découvriront la même chose que Rideau lorsque nous avons coupé les salaires... nos employés ont apprécié et compris la situation. Ils ont soutenu le fait que nous tentions d'économiser, de regarder vers l'avenir et de sauver des emplois.

Et vous savez quoi ? Rideau en a profité en ayant des employés plus loyaux et productifs qui ont réalisé que nous formions une équipe.

Lorsque les temps sont durs, je vous conseille d'opter pour les réductions de salaire et la fidélisation plutôt que pour les mises à pied!